Doble interroge ses clients pour identifier leurs principales préoccupations en matière de main-d’œuvre et d’industrie
La dernière enquête de Doble Engineering, The Pulse Survey, révèle comment les carences en compétences et technologies se rejoignent et risquent de dépasser la capacité des services d’électricité à se moderniser de façon fiable et à grande échelle.
Les principaux défis du secteur de l’électricité, entre la nécessité de répondre à une demande énergétique croissante et les préoccupations liées au vieillissement des infrastructures du réseau, s’accompagnent d’inquiétudes croissantes quant à la résilience face aux conditions météorologiques extrêmes. Environ un tiers des sondés ont indiqué qu’ils s’attaquaient à l’intégration des énergies renouvelables, tandis qu’environ la moitié ont mis en avant des initiatives liées à la modernisation des opérations.
Cependant, ces enjeux ne sont pas les seuls à surmonter dans ce secteur : 98 % des sondés signalent rencontrer des difficultés à recruter et à fidéliser leur personnel. Plus de la moitié d’entre eux s’inquiètent de la pénurie de main-d’œuvre et du manque de formation des nouveaux employés. Certains affirment qu’il est difficile de maintenir l’engagement des talents existants, et que l’embauche et l’intégration de davantage de services de formation pour les nouveaux employés constituent des priorités pressantes.
L’intégration de l’IA et de l’apprentissage automatique s’intensifie et demeure une des technologies les plus prometteuses. Cependant, l’IA générative, la 5G, le cloud et l’IoT, bien qu’ils révèlent un fort potentiel, rencontrent encore des obstacles pour une adoption complète. Selon les professionnels interrogés, l’automatisation et l’analyse prédictive sont les principaux moteurs de l’efficacité.
Les professionnels ont également fait part de leurs préoccupations quant aux lacunes de compétences au sein des effectifs. Les aptitudes en leadership et en gestion sont considérées comme les plus demandées par 67 % des sondés. Vient ensuite l’expérience en ingénierie avec 41 %. 20 % des sondés évoquent le manque de données et de compétences analytiques. Les compétences théoriques, les compétences techniques et non techniques ont toutes été évoquées par environ un quart des sondés.
Pour ce qui est des perspectives et des priorités, 88 % ont indiqué mettre l’accent sur le recrutement de nouveaux collaborateurs. Moins de la moitié (47 %) se concentrent sur l’amélioration et le renouvellement des compétences, tandis que 41 % concentrent leurs efforts sur la fiabilité du réseau. 35 % ont déclaré investir dans des initiatives de transformation numérique et d’automatisation. La voie à suivre est claire : il ne suffit pas d’embaucher, les entreprises doivent investir dans le développement et la formation adéquate de la main-d’œuvre pour combler ces lacunes de compétences et garantir la fiabilité du réseau à long terme.